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C’est drôle comme les gens se sentent tout de suite plus à l’aise quand ils savent qu’ils seront plusieurs à faire une présentation… Jusqu’au moment de la présentation elle-même ! plus précisément, jusqu’à 10 minutes après son démarrage.
L’idée d’être trois à défendre un projet : cela rassure l’orateur, qui se sent ainsi porté par le groupe. Mais rassurer l’orateur est-il une fin en soi ? Ça aide, bien sûr, à ce qu’il se jette dans l’arène. Mais cela pose tout de même quelques petites questions de préparation qui, si elles ne sont pas prises en compte suffisamment tôt, feront inéluctablement tourner la présentation au désastre !
Une stratégie commune, un discours commun
Un groupe, ça se coordonne. Donc, a minima, il faut s’entendre sur là où nous voulons emmener notre public, d’une part, et quelle carte nous allons jouer collectivement pour y parvenir, d’autre part.
Une stratégie, c’est un choix, et le choix doit être fait ensemble. Exactement comme une équipe de football. Le pire, c’est « chacun sa partie ». Cacophonie garantie, et l’auditoire compte les points.
Chacun connaît la partition des autres
Une fois l’action commencée, tout peut arriver. L’un de vous peut être en retard. Ou se trouver en difficulté. Ou encore, vous découvrez au dernier moment que la partie « technique », à laquelle Alex devait consacrer 20 minutes, n’intéresse pas du tout l’auditoire. Il faut savoir improviser. Et le seul moyen d’y arriver, c’est de bien connaître la place de chacun, et le rôle qu’elle prend dans l’objectif global. Dans une pièce de théâtre, il y a le méchant, le gentil et le sauveur. Ou bien il y a le père, la fille et le prétendant. Les acteurs, eux, sont ensemble. Alors dans ce cas, et seulement dans ce cas, la connivence est là, et votre présentation est chorale, enlevée, vivante. Efficace.
La connivence, justement
Il s’agit de régler vos petits problèmes personnels AVANT. Les bisbilles, querelles de chapelles, divergences de points de vue sur telle ou telle question n’ont plus leur place lorsque vous êtes plusieurs face à votre auditoire : vous n’êtes qu’un, et vous devez l’être réellement. Pas faire semblant : pour cela, la seule solution, c’est de vous mettre d’accord, avant, comme des grands. Assumer vos divergences et vous rappeler en commun LA règle d’or : UNE SEULE VOIX.
Tous ceux qui ont un jour pensé que cela serait plus sympa de présenter à deux ou à trois, et qui ont négligé la préparation que cela suppose me comprendront, sans aucun doute. Les autres, pensez-y quand vous devrez retrouver sur place votre boss qui est toujours en retard !
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