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Pour que votre auditoire soit disposé à écouter toutes ces choses intelligentes que vous désirez partager avec lui, ne le prenez pas trop de haut. Surtout au début. Contentez-vous de 2 choses :
Soyez concret : décrivez une situation vécue, simple, connue, installez le décor, les lieux, le temps, plantez votre sujet là où se déroule la vraie vie. La leur. Cela présentera deux avantages. D’abord, pour vous, c’est bien plus facile de commencer par des situations concrètes que par des concepts intellectuels (surtout s’ils sont brillants, vous aurez un mal fou à les expliquer à froid). Le trac et la distance avec votre public s’en trouveront réduits d’autant. Ensuite, votre auditoire vous en saura gré de l’avoir acclimaté en douceur, avec quelque chose de palpable et facile à appréhender.
Parlez-leur d’eux : c’est bien connu, les gens aiment qu’on leur parle d’eux. D’abord. Surtout. Presque exclusivement. Presque tout le temps. Certes, il n’y a pas que cela qui les intéresse (enfin, certains), mais ça reste le meilleur moyen de les amener ensuite à s’intéresser à autre chose. La question qu’ils se posent, lorsque vous vous apprêtez à parler, sans parfois même en avoir conscience : « en quoi cela va-t-il M’intéresser ? ».
Bien-sûr, vous voulez que votre présentation soit intelligente, brillante, et épatante. Bien-sûr, vous voulez que votre auditoire sorte avec quelque chose de nouveau en tête, une envie d’agir, et donc bien plus qu’une banale histoire. Mais pour arriver à cela, il faut les apprivoiser. Avec quelque chose de familier. Le reste, ce sera du billard.
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Soyez vous-même, mais en mieux. 